Les ailes d’émeraude est le premier tome d’une saga de fantasy (je dirais) de la
toute jeune (et admirable pour cela) Alexiane de Lys. Le tome 2 est déjà disponible, un ou plusieurs autres sont en cours de préparation.
J’ai envie de commencer par ce qui ne m’a pas plu. Vu la cotation, c’est sensé tenir en un point :
- J’ai été déconcertée et déçue en début de lecture : les infos sont répétitives, certaines ressassées, l’écriture est parfois bancale, approximative, il y a des longueurs, des chapitres entiers qui n’apportent rien, des illogismes, des situations invraisemblables et puis on ressent énormément les influences pas très planquées de l’auteur : HP, Gardiens des cités perdues, la série des Clochette, Twilight et The Mortals Instruments. Même si cette succession de références a quelque chose de réconfortant, on devine, du coup, beaucoup de choses.
Mais avec tout cela, pourquoi est-ce que j’indique que j’ai beaucoup aimé ? Parce que tout ça, c’était au début. Il s’agit sans doute plus d’un défaut imputable au travail éditorial qu’à l’auteur (selon moi), parce que après…
Quatre raisons pour lesquelles j’ai beaucoup aimé :
- Finalement, toutes ces références à d’autres séries se transforment en une sorte d’ode à la culture pop et Dieu sait que j’aime ça. Le livre entier en est saupoudré et c’est un bonheur ;
- Le livre est aussi ponctué de trouvailles saisissantes et d’un humour original et piquant ;
- J’ai adoré être plongée dans la tête de Cassiopée, elle est franche, vive, cynique et différente ;
- Et puis Gabriel. Oh, mon ange, comme j’aime tomber amoureuse.
J’espère que le tome 2 sera aussi bon. Et j’espère aussi, qu’avec l’âge, Alexiane de Lys prendra de la bouteille sans perdre de sa fraîcheur !
Julie, la fille qui parle... d'amour 